Flâneries

Flâneries en tongs : où ? quand ? comment ?

« Ma petite astuce pour les flâneries : j'utilise un petit caddy de courses - le même que pour faire mon marché. Comme ça je peux emporter toute ma documentation sans me fatiguer. »

Nicole, peignoir-dépendante et flâneuse expérimentée

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Pour entreprendre une flânerie en tongs, il y a une condition fondamentale : il faut nécessairement être Accro du Peignoir. Si vous n'avez pas encore franchi le pas de vivre en peignoir, la flânerie en tongs n'a pas de sens. Continuez à visiter les villes normalement. Surtout les villes thermales. Et patientez. Vous allez finir par être converti. Vous pourrez alors flâner.

Ceci acquis, la question fondamentale à se poser reste : où flâner. Et la réponse de l'Accro expérimenté est sans équivoque : d'abord dans les stations thermales, ou dans tout bourg où l'Histoire, même la petite histoire, a laissé des traces.

Ne choisissez pas une ville trop grande, vous n'en viendriez pas à bout. Les grandes métropoles se visitent au pas de charge. Oubliez.

Équipement

Peignoir de flânerie (en flanelle de préférence), tongs de marche.

Périodes propices

L'intersaison est recommandée pour son climat ni trop chaud, ni trop froid, qui vous permettra de flâner aussi longtemps que vous le souhaiterez.
Les mois de juin et juillet sont intéressants pour la longueur des journées.
Le mois de décembre se prête aux flâneries à thème dédiées aux illuminations et décorations de Noël.
Pour les Accros de la flânerie, l'hiver vous apportera la tranquillité des rues dans la plupart des stations thermales, sauf lorsqu'elles ont la double fonction thermale/sports d'hiver, comme la très active villégiature du Mont-Dore . Recommandé : s'équiper d'un peignoir fourré, doublé ou matelassé.
Finalement, vous trouverez plaisir à flâner toute l'année. Il est même intéressant de revenir sur le même lieu à différentes périodes du jour ou de l'année, pour apprécier les variations de lumière, d'environnement, d'animation.

Préparatifs

Il est important de bien se préparer, mais pas trop.
Pour optimiser votre flânerie, vous vous documenterez autant que vous pourrez sur l'histoire des lieux et des monuments, sur les types architecturaux que vous risquez de rencontrer, sur les usages locaux. Une bonne ressource pour ce travail préparatoire : l'office de tourisme, qui regorge de fiches, brochures et fascicules.

Vous pouvez également étudier la carte ou le plan du territoire ciblé. Cependant, vous n'attacherez pas trop d'importance à l'itinéraire. La possibilité de se perdre un peu fait partie de l'expérience : elle est source d'aventure et non d'anxiété ; apprenez à l'apprécier. 

Pour un retour sans encombre à l'hôtel, au domicile ou à un quelconque point d'arrivée, vous trouverez toujours un sympathique autochtone pour vous remettre sur le bon chemin. Surtout dans nos chères stations thermales où l'habitant est habitué aux pratiques de flâneries.

Aller plus loin en faisant du sur place

Lorsque vous serez bien aguerri aux techniques de flânerie, osez franchir un palier dans la difficulté. Passez à la vitesse supérieure en vous essayant aux flâneries statiques. Soyez sans crainte, nous vous guidons .

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