L'addiction au peignoir est-elle une maladie, un bienfait naturel ou une aptitude ? Même si la question n'est pas définitivement tranchée, notre opinion est définitive : il s'agit d'une bénédiction. Que vous soyez atteint ou non, voici quelques éléments pour mieux comprendre.
Ce phénomène d'addiction, connu de longue date, s'est cantonné jusqu'à présent à quelques cas isolé ou quelques foyers de développement sans conséquences. Surtout, avant 2017, il est avéré qu'il ne s'était jamais répandu en dehors des stations thermales et encore plus précisément, hors des villes d'eaux du Massif central.
Vers le milieu de la décennie 2010, on commence à constater une multiplication des foyers d'addiction, d'abord dans plusieurs stations, puis dans divers points du Massif central. Des cas sont signalés hors de la zone : désormais le phénomène persiste durablement chez de nombreux individus de retour de séjour thermal, dans le contexte de sa vie quotidienne. On bascule à cette époque de l'effet secondaire passager à l'addiction attestée.
Progressivement, le phénomène se généralise. Lors d'un colloque organisé à l'occasion de la Journée mondiale du Bien-Être, plusieurs chercheurs avancent pour la première fois le therme - euh pardon... le terme de pandémie.
Aujourd'hui le nombre de cas recensés devient difficile à estimer. Le décompte de la FLAP fait état de 10 547 adhérents, mais tous les porteurs de peignoir n'ont pas encore fait la démarche de devenir adhérent.
Si vous êtes dans ce cas, nous vous engageons vivement à rejoindre notre mouvement sans délai (mais à votre rythme que nous savons déjà ralenti) en adhérent ici
Pour un descriptif plus précis des différentes étapes, voir notre rubrique « Le peignoir à travers les âges » .
Après avoir fréquenté à une ou plusieurs reprises des établissements thermaux , le sujet est frappé par un phénomène d'addiction au bien-être qui se manifeste en premier lieu par l'envie irrépressible de vivre en peignoir.
Le peignoir-dépendant, dès le premier stade, se sent si bien dans cette tenue qu'il n'a plus envie d'en changer, mais il se trouve simultanément déstabilisé par la sensation de bien-être qui l'envahit. C'est dans cette phase critique que l'accompagnement de la FLAP peut s'avérer utile, nécessaire, décisif.
Au deuxième stade, le sujet est dans l'impossibilité définitive de porter un autre vêtement, que ce soit dans la station thermale ou après son retour à la vie de tous les jours. Il est définitivement « accro » : il travaille, socialise, se divertit, emprunte les transports publics, etc., toujours vêtu de son peignoir blanc. A ce détail près, il vit en quelque sorte comme tout le monde.
Une troisième phase peut survenir lorsque l'accro du peignoir assume pleinement sa pratique du bien-être comme un accomplissement de soi . Sa vie entière s'organise autour de la recherche du bien-être optimal. A ce stade, la dépendance semble irréversible et définitive dans la majorité des cas.
Au fur et à mesure que se développe la dépendance, d'autres symptômes peuvent apparaître :
La recherche avance, lentement. On peut déjà certifier trois faits rassurants :
Effets secondaires possibles :
Pour les questionnements face aux premiers symptômes, les effets secondaires persistants ou les signes de réversibilité, consultez notre page « Que faire ? »