Santé

Addiction au peignoir : que faire ?

« Ici nous pouvons tout entendre sans jugement, même les choses les plus difficiles à entendre comme ... ''Je me sens bien'' par exemple. »
Animateur d'un groupe de parole

Comme nous le signalons régulièrement, l'entrée dans l'addiction au peignoir s'accompagne toujours d'une phase plus ou moins longue et plus ou moins profonde de fragilisation. C'est Au début, c'est déstabilisant de se sentir bien. Dès ce stade, vous pouvez avoir besoin de soutien. Voici nos conseils.

En cas d'apparition des symptômes

Rien (ou presque). Laissez-vous guider par vos aspirations et votre inspiration. Gardez en tête que cet état n'est pas mortel et rarement dangereux, pour vous comme pour votre entourage. Habituez-vous progressivement à votre nouveau style de vie et rappelez-vous toujours que VOUS N'ÊTES PAS SEUL. L'un des principaux objectifs de la FLAP (Fédération Languide des Accros du Peignoir) est de vous soutenir.
Pour bénéficier de ce soutien, vous avez trois possibilités :

Dans tous les cas, restez confiant. Vous êtes sur le bon chemin.

Faut-il ou non tenter d'arrêter ?

Il arrive que le dépendant se mette à considérer sa plongée dans le bien-être comme un égarement ou comme une grave maladie. Il va alors vouloir « s'en sortir ». Est-ce une bonne idée ?
La position de la FLAP sur ce sujet est claire : Oui, on peut s'en sortir. Non, ce n'est pas souhaitable de s'en sortir, pour les raisons suivantes :

  • Selon toutes nos observations, les effets secondaires sont rarement néfastes et de toute façon infimes comparés à ses effets bénéfiques.
  • La sortie de l'addiction conduit à des phénomènes de sevrage pires que le mal : stress considérablement augmenté par rapport à la situation initiale, perplexité quotidienne face au trop grand choix de vêtements à disposition, risques de rechutes et phénomène de yoyo peu favorables à une stabilité psychique. Et surtout, sentiment de forte nostalgie pour la période de dépendance.
  • Répétons-le : le port du peignoir ne tue pas.
  • Contrairement à toute autre addiction, le port du peignoir n'entraîne aucun phénomène de désocialisation, de délinquance ou de paupérisation.

Si malgré nos avertissements, vous souhaitez sortir de l'addiction, faites votre bilan de dépendance LIEN7[en répondant à notre test] :

  • S'il s'avère que vous n'êtes pas encore complètement dépendant, vous pourrez travailler seul à votre réintégration dans la communauté des non-peignoir ;
  • Dans le cas contraire, vous devez absolument entamer une démarche de désaccoutumance accompagnée. Ce chemin, long et difficile, va vous amener progressivement à retirer votre peignoir pour sortir vêtu comme tout le monde et renouer avec le stress d'une vie normale faite d'angoisses et d'insomnies. Pour vous soutenir dans la désintoxication, les groupes de parole apparaissent aujourd'hui comme une voie relativement efficace, mais qui ne garantit aucun résultat. 

C'est toxique ? J'arrête tout !

Comme le notent très justement nos amis de la Fédération des Accros du peignoir, hormis la dépendance au peignoir, aucune forme d'addiction n'est compatible avec la recherche du bien-être. Dans les villes thermales du Massif central, vous trouverez des formules de mini-cures adaptées pour reprendre pied après des excès, éloigner les mauvaises habitudes et vous lancer dans une vie plus saine.

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