Eaux

L'eau : bienfait de la nature à consommer sans modération

« Pour éviter toute faute de goût, cuisinez toujours avec l'eau minérale que vous servez à table. C'est le secret d'une réception réussie. »
Élisabeth Bouclette, La cuisine peignoiriste

L'eau est essentielle à la vie. Encore faut-il savoir comment la consommer et l'utiliser. Tout Accro du Peignoir se doit d'être un orfèvre en matière d'utilisation de l'eau. Et plus encore de l'eau qui s'ingère.

En l'occurrence, on s'appuiera sur trois grands principes :

  • On n'avale pas n'importe quelle eau.
  • On n'avale pas l'eau n'importe comment.
  • On n'avale pas l'eau avec n'importe qui.

Quelle eau ingurgiter ?

Vous devrez savoir distinguer ces trois catégories d'eau potable :

  • L'eau du robinet,
  • L'eau de source,
  • L'eau minérale.

Ce premier niveau de savoir est relativement simple et à la portée de tous, même des non-peignoirs les plus indécrottables : l'eau du robinet sort du robinet ; l'eau de source et l'eau minérale sont conditionnées dans des bouteilles et on distingue l'une de l'autre facilement car c'est écrit sur l'étiquette.

Pourquoi les distinguer ? Parce qu'elles présentent des différences de propriété, de coût et de bon goût. C'est là qu'il convient de commencer à être subtil.

L'Accro du Peignoir étant généralement friand de subtilité, nous vous proposons donc quelques règles supplémentaires pour ne jamais s'écarter du bon ton :

  • Toutes les eaux citées ci-dessus sont potables.
  • Les eaux minérales sont meilleures pour la santé, à condition qu'elles contiennent les minéraux qui vous conviennent.
  • Pour une cuisine légère, cuisinez à l'eau minérale : c'est plus digeste, plus chic et plus goûteux. Particulièrement les carottes Vichy à l'eau de Vichy .
  • Le Massif central produit en abondance des eaux minérales, des eaux de sources et même des eaux du robinet. Pour ces dernières, vous devrez impérativement vous déplacer dans le Massif central pour les déguster, car on ne les trouve pas dans le commerce. Pour les autres, on peut en acheter dans le monde entier. Ce sont nos préférées. N'hésitez pas à les recommander à vos amis, surtout s'ils débutent dans le port du peignoir. Elles les aideront à progresser.
  • L'eau minérale s'utilise en boisson ou en cuisine, mais n'oubliez pas ses autres applications : en pastilles, en savons, en produits cosmétiques. Elles vous font la peau plus douce, la vie plus belle et un teint qui mettra votre peignoir en valeur.

Et pour aller plus loin : plongez dans le bain !

Le Massif central en bouteille

Les eaux de source et eaux minérales sont strictement réglementées. Issues de nappes souterraines non polluées, elles sont naturellement propres à la consommation et ne doivent pas être traitées, sauf pour des opérations telles que l'aération, la décantation, la filtration ou la regazéification. Elles ont de surcroît des propriétés bénéfiques de par leur teneur en minéraux et en oligo-éléments et ne peuvent prendre cette appellation qu'après approbation de l'Académie nationale de Médecine. Le Massif central est particulièrement riche en eaux embouteillées, et pas seulement dans les stations thermales. Prêt pour la dégustation ?

Ardesy, la douce

Elle jaillit comme un geyser dans un recoin discret et peu connu du Massif Central : le Cézallier, dans le sud du Puy-de-Dôme.

Sainte-Marguerite, la miraculeuse

On aurait pu la classer dans les eaux de station thermale, car le village de Sainte-Marguerite, à la lisière de la Limagne et du Livradois, porte encore les traces de son long passé de ville d'eaux.

Châteldon, la royale

Le « champagne des eaux minérales » est entouré d'une aura où circulent bien des légendes qui alimentent sa réputation.

Saint-Géron, la chic

Depuis sa double renaissance, au XIXe siècle puis dans les années 2000, cette source de Haute-Loire connue dès l'Antiquité affiche des qualités qui la hissent à la hauteur de celle de Châteldon : de fines bulles et un goût légèrement minéral, sa richesse en calcium et en magnésium.

Rozanna, la magnétique

Cette eau du Puy-de-Dôme, connue des Gallo-Romains, n'a connu qu'une distribution très confidentielle avant de devenir très populaire depuis à peine une dizaine d'années.

Teissières-lès-Bouliès, la rescapée

Cette source du Cantal, découverte en 1821, aurait pu tomber plusieurs fois dans les oubliettes de l'échec industriel

Laqueuille : la petite dernière

Connue depuis longtemps mais pour une exploitation très locale, l'eau de Laqueuille n'a rejoint le club des embouteillées qu'en 2005, lorsque la bonne idée d'un maire a croisé l'envie d'investissement d'un groupe de la grande distribution, en l'occurrence Leclerc.

Saint-Diéry, la vertueuse

A la grande époque des colonies, l'eau de la source Renlaigue devait son succès à ses vertus antipaludéennes.

Volvic, la star

Connue et commercialisée depuis les années 1930, l'eau de Volvic naît au pied des volcans d'Auvergne et a connu un développement formidable, qui en fait aujourd'hui l'une des eaux les plus connues dans le monde, distribuée dans 65 pays.

Arcens, l'Ardéchoise

Cette eau gazeuse puise sa minéralité et sa fraîcheur dans les roches volcaniques des montagnes de Haute-Ardèche, aux confins de la Haute-Loire, pas très loin de l'endroit où la Loire elle-même prend sa source.

Quézac, la prodigue

Sa source se situe le département de la Lozère, à 30 km de Mende.

Reine des Basaltes, la rare

La Reine des Basaltes est une eau minérale gazeuse, peu salée, qui prend sa source en Ardèche, dans la commune d'Asperjoc.

Ventadour et Chantemerle, les jumelles

Depuis 1868, au c?ur du Parc des Monts d'Ardèche, se trouvent la source Ventadour, eau minérale naturellement gazeuse, et la source Chantemerle, eau minérale naturelle plate.