Nous avons déjà décrit comment, depuis quelques années à peine, l'expansion du phénomène de l'addiction au peignoir a connu une accélération spectaculaire . Il nous reste à décrire où, vers où, à quelle vitesse, pour qui. En résumé, quel cheminement le phénomène enclenché est en train de prendre, là, maintenant.
Là-dessus, nos enquêtes épidémiologiques sont très claires et nous font apparaître trois tendances impressionnantes, apparues simultanément, à partir de 2016 :
> Les Néo-Accros ne sont plus nécessairement des pratiquants du thermalisme. L'addiction au peignoir se déclare aujourd'hui n'importe où : grandes métropoles et petits villages, piscines municipales ou clubs hippiques, montagnes ou littoraux ; il atteint sans distinction n'importe qui : le bien-portant comme le curiste récidiviste, les stars du petit et du grand écran, la crémière, mon voisin, votre prof de gym?
> Le phénomène s'étend géographiquement selon la loi des cercles concentriques de plus en plus larges, mais avec de nombreuses irrégularités.
> De nouveaux foyers de développement de l'addiction apparaissent au-delà de nos frontières. On en repère dans différentes stations thermales un peu partout en Europe. Il semble que la flambée a suivi le parcours de l'Itinéraire Culturel Européen des Villes Thermales Historiques, après que des familiers de la Trans-Bien-Être aient tenté ce nouvel exploit de rallier en tongs et en marche lente les 25 villes de l'itinéraire (1). On notera cependant que ce mode d'expansion se situe en contradiction avec le mode de propagation précédemment décrit, en provoquant des chocs d'ondes particulièrement propices à l'heureuse contamination des autochtones comme des personnes de passage, avec ou sans la présence de villes d'eaux.
(1) La tentative a échoué à l'antépénultième étape, lorsque les participants ont dû renoncer à marcher sur les eaux de la Manche en tongs flottantes pour rallier la ville thermale de Bath en Angleterre. D'autres essais sont en préparation, notamment par l'itinéraire sec du tunnel sous la Manche.
Aujourd'hui notre fédération des Accros du Peignoir est en lien avec tout un réseau d'associations à travers le monde, réunies dans l'OMOPLAP (Organisation Mondiale d'Observation du Phénomène Limpide des Accros du Peignoir), créée en 2017 à notre initiative, lors de notre congrès historique de Montrond-les-Bains (2). L'OMOPLAP compte aujourd'hui 18 structures nationales, principalement en Europe, mais reçoit chaque année de nouvelles demandes d'adhésion.
La vocation de l'OMOPLAP est triple :
Notre organisation regroupe aussi bien des pratiquants que des praticiens et chercheurs, auxquels s'ajoutent depuis peu d'autres catégories encore marginales dans le mouvement : historiens, fabricants de peignoirs et divers partenaires tels que nos amis de la Route des Villes d'eaux du Massif central et leurs équivalents à l'étranger.
Ce maillage de plus en plus dense recueille et croise des données qui nous permettent d'ores et déjà, même si nous manquons encore de recul, de vous communiquer quelques chiffres très parlants :
(2) Tenu les 4, 5 et 6 juillet 2017 / 516 participants de 15 nationalités / 4 179 litres de Badoit consommés / 712 peignoirs-souvenirs vendus.
Nous vous avons montré dans cette section historique comment l'épidémie d'addiction au Peignoir a lentement maturé puis s'est développée, au fil des siècles.
Nous vous avons aussi communiqué les nombreux facteurs favorables à ce développement.
Il nous reste à évoquer un point fondamental : la cause principale du succès de nos pratiques. Pour la connaître dans les détails, rendez-vous ici .